27 novembre 2010

Ford T Speedster - 02 : Les Travaux (2009)

Jean-Pierre se met à travailler sur les trois speedsters dès l'hiver 2008. Il fait le tri des pièces,  démonte les châssis et les mécaniques. Il envoie au sablage les premiers éléments, pour obtenir de bonnes bases et commencer l'assemblage. Il a fait le point sur les éléments dont il dispose, et ce qu'il va manquer. Pour commencer, il faut des roues en bon état. Et là, ce ne sont pas les bois qui pourrissent, comme on pourrait le croire, mais les jantes en tôle qui rouillent, se déforment et deviennent coupantes. Modeste et moi nous mettons en quête de ce qu'il manque.

Avec son fils Sylvain, Jean-Pierre commencent aussi à travailler début 2009 sur l'ossature en bois des trois machines, ou plutôt quatre, puisqu'il a décidé d'en faire un autre pour lui. ils montent un auvent vertical, qui servira de base pour le capot et la tôle d'auvent devant les passagers, et un plancher. Parallèlement, Jean-Pierre commence à refaire les moteurs car tout, sans exception, aura été revu pour le montage... Pas question de bricolage si on veut voyager loin !

Début 2009, un petit pot de départ pour la grande aventure !
De gauche à droite : Jean-Marie, Jean-Pierre, Modeste et Thierry
Il faut aussi se décider rapidement pour la carrosserie que nous voulons car elle conditionne la suite de l'assemblage, à commencer par les réservoirs d'essence situés derrière les deux baquets. Sur le speedster de Jean-Maris, nous prenons quelques mesures pour équilibrer le dessin. Les réservoirs seront dans la caisse en bois, et seul le bouchon sera visible. Nous pouvons essayer de trouver un réservoir de tracteur, par exemple, mais l'idéal serait de les faire fabriquer sur mesure.

En mars, au Salon d'Avignon, je retrouve Pierre Malingreau, qui a déjà fait tous nos rallyes N7, et je lui fait faire un petit tour de ma camionnette Ford T... Est-ce que ça lui plairait de nous rejoindre sur les speedsters ? Banco ! Nous avons trouvé le propriétaire du troisième speedster, ce qui nous ravit et nous enlève aussi une épine du pied. En même temps, notre ami commun Frank Soete nous propose de fabriquer les réservoirs, et même de les réaliser en inox !

Tout cela prend bien sur plus de temps que prévu, entre les pièces qu'on attend, les fournisseurs en retard, le travail (quotidien) et les vacances... Bref, à la fin de l'années 2009, les châssis sont sur leurs roues mais sans mécanique. Les caisses sont prêtes à être tolées, et il ne manque plus que les réservoirs pour commencer le montage des caisses arrières sur mesure...

Jean-Pierre me propose une option coûteuse mais bien tentante : il a un pont arrière Ruckstell à deux rapports dont l'un plus long que d'origine, ce qui permet d'avoir quatre vitesses (deux sur la voiture et deux dans le pont) et d'aller un peu plus vite... Le tout est monté avec des Rockies Mountain Brakes (littéralement : Freins pour les Montagnes Rocheuses) plus puissants, et couplés avec la pédale de frein sur la transmission. Je le prends, bien sur, mais attention, il ne faut pas oublier que nous sommes sur des voitures des années 20 avec des roues en bois et sans protection. Un accident est toujours possible, à plus forte raison quand on dépasse les vitesses pour lesquelles la T a été conçue... Il conviendra d'être prudent !

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