Fin 1999, les travaux ont bien avancés... toute la mécanique de la 2CV a été révisée ou refaite, il n' y a plus qu'à donner un coup de peinture, et remonter le tout... Oui, "yapuka"... C'est justement ce "yapuka" qui va prendre du temps ! Pour me défendre, je dirais que cette auto se trouve sur mon lieu de vacances, que je n'y vais que deux fois par an, que mes enfants sont nés, que je n'y suis pas resté longtemps certaines années pour cause de boulot, et que je n'ai pas que ça à faire là-bas. C'est vrai, mais j'avoue avoir connu une petite baisse de motivation, comme beaucoup, quand un chantier s'éternise. Mais il me suffisait de voir passer une 2CV ancienne en bon état pour me donner envie d'y retourner !
La carrosserie. C'est un gros chantier, et je n'ai absolument aucune compétence dans ce domaine. La voiture est très saine, complète, mais il y a beaucoup de travail lorsqu'on la regarde de près : pleins de petites bosses, de déformations, de plis... En 2001, je termine le démontage complet, puis je passe un coup de peinture à l'intérieur. Pour l'extérieur,il faut trouver quelqu'un. Et quelqu'un qui puisse s'en occuper lorsque je ne suis pas là. Mes amis François et Alban connaissent un bon carrossier, Mario, qui veut bien s'y mettre. Que tous soient ici remerciés, car le travail s'est fait sans trop de mal en 2003-2004. La voiture est complètement déshabillée, les ailes, portes, pare-chocs et capot sont traités et peints un par un, puis la caisse y passe aussi : deux petits trous sont bouchés sur les tôles triangulaires devant les portes.
En août 2004, je ramène la 2CV, en remorque, à la maison. Un bruit bizarre, et un tremblement de la direction m'oblige à m'arrêter en catastrophe. On a oublié de resserrer les roues qui manifestent une volonté d'indépendance, puisque j'ai déjà perdu trois écrous ! La phase finale de remontage peut maintenant commencer : remontage mécanique, remontages des éléments de carrosserie, branchements électriques, sellerie. Les éléments mécaniques se montent sans problème, certains sont repeints. Les éléments de carrosserie sont remontés soigneusement car, maintenant qu'ils sont repeint, attention à ne pas les rayer ni à les déformer en poussant dessus. La mise en place des joints de portes est longue et fastidieuse, j'utilise presque un tube de vaseline pour y arriver ! Pour l'électricité, je souhaiterais en fait remplacer le faisceau complet. J'arrête donc les travaux là pendant l'été 2005. Il parait qu'une refabrication des faisceaux premier modèle est à l'étude par un artisan allemand. Finalement, cette refabrication s'avère trop chère pour un marché assez limité, et le projet est ajourné.
En aout 2006, j'arrive à Grasse avec la ferme intention de terminer la voiture cette année. Je remets donc le vieux faisceau en place après contrôle et reparation, je remonte les frotteurs de suspension, qui font office d'amortisseurs, les sièges, la sellerie, le pare-brise, la capote et toutes les petites bricoles : système d'essuie-glace, compteur, commandes, comodos, serrures, poignées, etc. Je commence à m'enhardir sur la route. Pour la première fois, je roule dans une 2CV ancienne dont la suspension est conforme à l'origine : quel confort, on ne rebondit plus cinq fois après chaque passage de bosse ! Par contre, je comprends Citroën qui a monté par le suite des double-cardans : les claquements sont impressionnants à chaque courbe serrée ! A la fin des vacances, il me reste les vitres latérales à monter, les clignoteurs, et à brancher les feux arrières. Trois fois rien, quoi ! Je verrai ça à Noël et, si tout va bien, je passerai le contrôle technique...
(A suivre)
Fin 1999, les travaux ont bien avancés... toute la mécanique de la 2CV a été révisée ou refaite, il n' y a plus qu'à donner un coup de peinture, et remonter le tout... Oui, "yapuka"... C'est justement ce "yapuka" qui va prendre du temps ! Pour me défendre, je dirais que cette auto se trouve sur mon lieu de vacances, que je n'y vais que deux fois par an, que mes enfants sont nés, que je n'y suis pas resté longtemps certaines années pour cause de boulot, et que je n'ai pas que ça à faire là-bas. C'est vrai, mais j'avoue avoir connu une petite baisse de motivation, comme beaucoup, quand un chantier s'éternise. Mais il me suffisait de voir passer une 2CV ancienne en bon état pour me donner envie d'y retourner !
La carrosserie. C'est un gros chantier, et je n'ai absolument aucune compétence dans ce domaine. La voiture est très saine, complète, mais il y a beaucoup de travail lorsqu'on la regarde de près : pleins de petites bosses, de déformations, de plis... En 2001, je termine le démontage complet, puis je passe un coup de peinture à l'intérieur. Pour l'extérieur,il faut trouver quelqu'un. Et quelqu'un qui puisse s'en occuper lorsque je ne suis pas là. Mes amis François et Alban connaissent un bon carrossier, Mario, qui veut bien s'y mettre. Que tous soient ici remerciés, car le travail s'est fait sans trop de mal en 2003-2004. La voiture est complètement déshabillée, les ailes, portes, pare-chocs et capot sont traités et peints un par un, puis la caisse y passe aussi : deux petits trous sont bouchés sur les tôles triangulaires devant les portes.
En août 2004, je ramène la 2CV, en remorque, à la maison. Un bruit bizarre, et un tremblement de la direction m'oblige à m'arrêter en catastrophe. On a oublié de resserrer les roues qui manifestent une volonté d'indépendance, puisque j'ai déjà perdu trois écrous ! La phase finale de remontage peut maintenant commencer : remontage mécanique, remontages des éléments de carrosserie, branchements électriques, sellerie. Les éléments mécaniques se montent sans problème, certains sont repeints. Les éléments de carrosserie sont remontés soigneusement car, maintenant qu'ils sont repeint, attention à ne pas les rayer ni à les déformer en poussant dessus. La mise en place des joints de portes est longue et fastidieuse, j'utilise presque un tube de vaseline pour y arriver ! Pour l'électricité, je souhaiterais en fait remplacer le faisceau complet. J'arrête donc les travaux là pendant l'été 2005. Il parait qu'une refabrication des faisceaux premier modèle est à l'étude par un artisan allemand. Finalement, cette refabrication s'avère trop chère pour un marché assez limité, et le projet est ajourné.
En aout 2006, j'arrive à Grasse avec la ferme intention de terminer la voiture cette année. Je remets donc le vieux faisceau en place après contrôle et reparation, je remonte les frotteurs de suspension, qui font office d'amortisseurs, les sièges, la sellerie, le pare-brise, la capote et toutes les petites bricoles : système d'essuie-glace, compteur, commandes, comodos, serrures, poignées, etc. Je commence à m'enhardir sur la route. Pour la première fois, je roule dans une 2CV ancienne dont la suspension est conforme à l'origine : quel confort, on ne rebondit plus cinq fois après chaque passage de bosse ! Par contre, je comprends Citroën qui a monté par le suite des double-cardans : les claquements sont impressionnants à chaque courbe serrée ! A la fin des vacances, il me reste les vitres latérales à monter, les clignoteurs, et à brancher les feux arrières. Trois fois rien, quoi ! Je verrai ça à Noël et, si tout va bien, je passerai le contrôle technique...
(A suivre)
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